EXTRAITS
du roman "LE VIEUX
CON"
de
PassaeroS
Independement a ma volonte et pour de raisons encore inexpliquees ma vie n
est plus la meme depuis quelques jours. Tout parait normal a l examen
precipite mais il n en est pas ainsi pour autant! Le matin par exemple, je
trouve que le gout do mon cafe n est plus le meme. Depuis quelques jours,
une dizaine je dirai, mon gout est de plus en plus decu, trompe, ignore
meme... Enfin, il me st dificille d expliquer la situation comme je ne
suis pas un eloquent mais je saurais decrire ce qui se passe pourvu que la
patience se compte parmi vos qualites.
JOURNEE DE LA SEMAINE ORDINAIRE
Je
me leve normalement vers six heures quarante cinq et je suis dans la rue
une demi heure plus tard c est a dire vers les sept heures et quart. L
arret du bus se trouve a trente trois pas de ma porte sans compter les
escalier qui me separent du sixieme. Dans ma vie marcher, moter et
descendre des escalier et dormir mal et peu etait la regle et meme tres
stricte parfois. Vers huit heure moins dix je me trouvais a l entree de l
immeuble ou siege la CN, la Commercialle Nationale, la company ou je
travaillais. Vers huit heure et quart j etais deja plonge dans mes calculs,
corrigeant les tendances, delivrant a la chaine de production les rapports
de consomation a tout moment, mon travail exigait une bon entente avec l
adrenaline. Je devrais etre concentre et sans scrupules. D un moouvement
maladroit je pourrais causer une catastrophe a la company et ce serais
egale a un suicide... Je ne pourrais jamais trouver du travail de nouveau.
Et mon salaire m etait aussi cher que ma vie en ces moments difficiles en
plein milieu de crise et d agitation sociales. Mon salaire... le seul but
de ma vie a mes quarante ans... mon salaire et rien de moins! Bon c etait
mon train de vie qui dependait de ce salaire haut comme l Everest et gros
comme une pasteque bien nourrie, une vie qui etait vecue pendant les week
end et le mois de vacances d ete. Le reste du temps cette vie etait louee
a la company. La CN avait investi de sommes enormes a un plan de
construction trop ose. On devrait monter une petite ville entiere dans
moins de trois ans et on y travailler avec acharnement. Personnelement je
travaillais plus pour toucher non pas la gloire promise aux autres
managers. Je travaillais pour gagner le pari que j avais fait avec le
Directeur General monsieur Claude Tardagnien. Si mon travail etait acheve
avec succes au bout de deux ans et demi je toucherais une prime
considerable sinon je perdrais le bonus vacances qu offrait toutes les
annes le departement de gestion de la CN. Je m en foutais du bonus. La
prime me donnerrai l occasion de realiser un reve d enfance, de faire
enfin le tour du monde dans 80 jours suivant l itinairere de Phileas Fog!
Et je m acharnais... Toute la journee au bureau et parfois toute la nuit
chez moi... C etait ma vie reguliere, c etait comme ca jusqu a la semaine
derniere...
A
SUIVRE
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